Longtemps perçus comme deux mondes séparés, rentabilité et écologie sont aujourd’hui indissociables. Les exigences de la RE2020, la raréfaction des ressources et la hausse du coût des matériaux imposent une nouvelle approche : concevoir durable dès la phase économique.
14 Oct

Économie de la construction et transition durable : conjuguer rentabilité et responsabilité

Longtemps perçus comme deux mondes séparés, rentabilité et écologie sont aujourd’hui indissociables. Les exigences de la RE2020, la raréfaction des ressources et la hausse du coût des matériaux imposent une nouvelle approche : concevoir durable dès la phase économique.

Cet article explore comment l’économiste de la construction devient un acteur clé de la transition, les méthodes pour y parvenir, et les bénéfices pour les projets.

Pourquoi associer économie de la construction et transition durable ?

  • Réduire les coûts à long terme grâce à l’écologie

Un chantier bien pensé signifie moins de surcoûts liés à l’énergie, à la maintenance et aux matériaux défaillants. En intégrant dès le début des choix durables (matériaux locaux, isolation renforcée, réemploi), l’économiste peut optimiser le coût global du projet — pas seulement le coût initial.

Le ministère de l’Écologie définit l’économie de la construction comme la capacité à estimer ou réévaluer les coûts, notamment en fonction des évolutions techniques et réglementaires.

  • Répondre aux obligations réglementaires et labels

La construction durable n’est pas optionnelle : labels HQE, critères RE2020, exigences sur la performance énergétique imposent des contraintes fortes. L’économiste doit intégrer ces normes dans les estimations, anticiper les surcoûts des matériaux respectueux de l’environnement ou des techniques plus vertes (isolation, ventilation, énergies renouvelables).

  • Valoriser l’image et la compétitivité

Un projet durable bien chiffré rassure les maîtres d’ouvrage et les financeurs. Afficher une démarche responsable devient un atout commercial de différenciation dans un secteur compétitif.

Méthodes pour intégrer la transition durable dans l’économie de chantier

Analyse en coût global vs coût virgule zéro

On ne se contente pas de calculer les dépenses immédiates : l’économiste doit modéliser les coûts d’exploitation, consommation énergétique, maintenance, renouvellement. Cela permet de comparer plusieurs scénarios (standard vs durable), et justifier les investissements supplémentaires.

 

Choix de matériaux écologiques et réemployés

Favoriser les produits biosourcés, les matériaux recyclables ou rénovés. Intégrer les coûts logistiques, conditionnement, qualité et certification. Les marchés publics exigent souvent la traçabilité — l’économiste doit prévoir ces contraintes.

Simulation énergétique et modélisation

Collaboration étroite avec le bureau d’études thermiques : calculs RT / RE2020, simulations de consommation, modélisation 3D. L’économiste doit traduire ces données en capitaux monétaires (coûts, économies futures).

Optimisation des postes sensibles

Pilotage et suivi économique vert

Sur le chantier, surveiller les imprévus liés au durable (ex : retards de livraison de matériaux écologiques, ajustements). Contrôler les avenants, vérifier que les solutions vertes sont bien appliquées.

Moteec Ingénierie, accompagne les maîtres d’ouvrage, du chiffrage initial au suivi chantier, avec un œil sur la performance environnementale.

Services – Moteec Ingénierie | Bureau d’études construction

Photo Image par Vilius Kukanauskas de Pixabay

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